mardi 19 février 2008

Ne sois pas jaloux Rodolphe

Mon cher commentateur préféré,

je t'ai senti un peu jaloux hier matin en visionnant la redif du direct de samedi.

Comment çà, un blogger fou s'était entiché du seul sieur Hervé, du troisième larron de la bande, de celui que l'on n'entend que quand toi même tu le décides? Et toi, le seul vrai journaliste, le pro de l'équipe, le guide de toutes ces âmes tu avais été ignoré. Quelle injustice! Pire, quel affront!

Et bien je suis décidé aujourd'hui à réparer cette cruelle injustice, cet ignoble affront, à te rendre le rang qui n'aurait jamais du cesser d'être le tien, du patron, de l'irremplaçable, de l'inimitable, celui du number one, j'ai nommé Monsieur Rodolphe Pires!

Mais comprends ma position mon cher Rodolphe! Ce n'est pas que rendre hommage à ton immense talent n'était pas une priorité dans ma vie, que je ne reconnaisse pas à sa juste valeur tout le talent que tu déploies jours après jours pour embellir le rugby à XIII. Et bien non, rien de tout cela, c'est, et je ne peux que l'avouer, c'est......que j'avais peur!

J'avais peur. Une peur bleue! La peur de me confronter au spécialiste de la discipline, au roi de la ritournelle, des envolées lyriques, des calembours et autres bons mots de qualité supérieure. Ecoutez-le commenter un Hull KR- Dragons comme s'il s'agissait de la finale de la coupe du monde. Souvenez-vous de sa rubrique dans feu Treiz-mag, un astucieux mélange de Céline et de Frédéric Dard, une rubrique tellement culte qu'à côté d'elle, celle de Philippe Guillard dans l'Equipe mag fait figure de rédaction de CM1. Vous comprendrez ma réticence.

Comment rendre hommage celui qui a contribué autant, si ce n'est plus, que les Dragons Catalans à populariser notre belle discipline dans l'hexagone? Certains ont même ouvert des rubriques sur notre forum national (en attendant d'ouvrir des rayons dans les bibliothèques) de ses plus mémorables faits de gloires. Il se murmure même que quelques mamies en pays tarnais ont transformé leur cave en chapelle à la gloire à l'enfant du pays...

Alors aujourd'hui, aujourd'hui que mon complexe d'infériorité à cessé, que moi aussi je commence à entrevoir le début d'un frémissement de reconnaissance populaire, je me lance. Hommage à toi Rodophe, que tu sois réintroduit au rang qui est le tien!

Mais alors, quel surnom te trouver? Comment qualifier ton travail, cerner ton challenge chevaleresque: tenter de battre à chaque instant le record du monde de mots prononcés en une minute tout en sortant au minimum une connerie aussi innovante que mémorable dans le même laps de temps. La vitesse n'étant pas ton seul atout, il faut lui adjoindre un souffle, un enthousiasme communicatif qui fait se lever les paraplégiques, se redresser la partie la plus intimes des treizistes sous Viagra, qui fait gicler les bières des gobelets et fracasser les fauteuils des salons audois.

Tu es au service des sports de canal + ce que ton maitre est à la police française, au téléspectateur treiziste ce qu'il est à la gente féminine, à Louis ce qu'il est à son Béru:

tu es le San Antonio de la Rugby League!

Et puisque Loulou ne ressemble guère à ce cher Béru, et que finalement il va devenir jaloux celui-là aussi, on s'occupera de son cas dans un prochain épisode!

1 commentaire:

Gringo a dit…

Joli hommage à notre Ami Rodolphe qui le mérite amplement. C'est en effet un jute retour des choses suite à celui rendu a Mr Guiraud, Maintenant pour celui de Loulou Bon courage...