Ainsi s'achève le premier magic-flop de l'histoire du rugby à XIII français. Car ce week-end d'extra-games, calqué sur le modèle du "Millenium magic" britannique, aura bien été un flop. Au sens propre d'abord, la pluie étant venu gâcher la fête à Avignon, au sens figuré surtout tant l'engouement autour de l'évènement aura été minime.
Personne ne peut cette fois contredire ceux (dont je fais partie) qui soutiennent que le Rugby à XIII ne met pas toutes les chances de son côté: des décisions tardives, sauvetage alambiqué du week-end, peu ou pas de communication, politique tarifaire discutable,...la liste des aberrations serait longue à détailler.
Pourtant, seront encore nombreux ce soir ceux qui expliqueront que le mieux a été fait eu égard des moyens dont nous disposons, nombreux seront ceux qui nous ressortirons l'éternel poncif selon lequel la critique est aisée mais l'art est difficile (tu auras compris que j'adore les poncifs...). Et bien puisque j'en ai un peu marre de la facilité (pas de la critique, origines gauloises obligent), tentons d'exercer notre art!
La fin de la saison régulière est prévue le 22 mars. Prévoyons une date le week-end suivant et lançons dès aujourd'hui le premier magic weed-end du Rugby à XIII français!
Pour le lieu j'ai une petite préférence (discutable) pour Montpellier et son magnifique stade du Manoir. L'enceinte est moderne et fonctionnelle, de taille raisonnable. La ville est centrale, accessible, animée. La plage n'est pas loin.
Pour la formule, attendons le dernier moment et faisons s'affronter les clubs en lutte directe, spectacle garanti!
Reste le gros morceau, celui qui effraye les dirigeants, qui laisse pantois nos analystes: le public! Je t'avoue cher ami lecteur que je n'ai pas la solution! Pas la solution, mais quelques idées qui, mises bout à bout, enrichies par tes remarques avisées et celles de dirigeants expérimentés devraient se transformer en véritable machine de guerre.
Un produit gourmand
5 matchs en un weeek-end, une soirée bodega, quelques animations périphériques pour petits et grands, à boire et à manger pour tout le monde, le cocktail devrait prendre.
Une politique tarifaire différenciée:
Celle-ci doit répondre à plusieurs critères:
-Chacun doit pouvoir trouver une place à un prix qui lui correspond
-Tout doit être fait pour encourager un remplissage précoce du stade
-Le prix payé doit laisser une marge pour les dépenses à l'intérieur du stade
-Le spectateur doit être encouragé à prendre un pass 2 jours
Une distribution active
Si les spectateurs ne viennent pas à nous, et bien allons au spectateur!
La pierre angulaire d'une distribution active se doit aujourd'hui d'être un site internet performant. Des petites agences font cela très bien et pour pas très cher.
Nos agents commerciaux, nous les trouverons dans les clubs: dirigeants, joueurs, compagnes ou sympathisants doivent être encouragés à se muer en VRP grâce à une politique de commissionnement attractive.
Une communication ciblée
Notre communication doit être intensive et spécifique aux trois cibles que nous pouvons viser aujourd'hui:
-Les supporters d'un club en particulier, avec comme objectif de tous les toucher de manière personnalisée.
-Les amateurs de rugby à XIII en général
-Les habitants de Montpellier
Resterait à trouver des partenaires. Là dessus, les délais sont peut-être unpeu court, mais une bonne surprise peut sortir du chapeau.
Si nous réussissons à mobiliser 5000 personnes, notre projet sera une réussite. Si nous n'y arrivons, pas, et bien nous prendrons le bain, mais cette fois-ci, nous aurons décidé de plonger, personne ne nous aura poussé.
dimanche 14 décembre 2008
mardi 9 décembre 2008
Leçon de handball
J'ai toujours beaucoup aimé le Handball. A l'école d'abord, puis devant ma télé pour la folle aventure des bargeots, des costaux et oh! et oh!
Chemin faisant, je me suis intéressé de plus prêt à cette discipline, à son organisation, ce qui est devenu depuis peu son business model.
Avant, le hand c'était Un sport pratiqué par des profs de gym en survet décathlon dans un mauvais gymnase de la banlieue parisienne ou de l'est profond. Un sport scolaire, un sport de masse. C'est aujourd'hui un spectacle, que l'on peut ne pas apprécier, mais qui fait rêver les gosses et chanter les familles.
Plus d'une similitude avec notre bien aimé Rugby à XIII me sautent aux yeux. D'abord dans jeu lui même. De la même manière que le 13, le hand est un sport d'intervalles. L'attaque, confrontée à une organisation défensive en ligne, va chercher à se créer des brèches en déplaçant ou en affrontant ce mur défensif.
Plus troublantes sont les similitudes dans l'évolution de la discipline en France. Importé en 1932 (?), fédéré par Borotrat sous Vichy (?) le handball sort ruiné de la seconde guerre mondiale. Cantonné aux MJC de quartiers, il se développe petit à petit, dans l'anonymat. Le virage des années 60 est pris de manière différente au notre. Priorité est mise sur la massification de la pratique, sa diffusion dans les cercles scolaires. Et là nous payons une des erreurs majeures de ces dernières années, l'abandon de la plus utile des revendications du collectif treize actif, la présence du rugby à XIII dans les épreuves du CAPEPS et par la même sa possible diffusion dans les programme scolaires.
Pourtant, la situation n'est pas florissante dans les année 1980. La France dispute en 1985 le mondial "C", le troisième niveau international! La mobilisation décrétée par les instances sera payante: formation de cadres et de techniciens, rehaussement des exigences de qualité, en 1992, la France ramène une inespérée médaille de Bronze de Barcelone, la machine est en route. Pourtant, malgré d'indéniables succès internationaux, la machine peine à s'emballer. Ce n'est qu'en 2004 que les clubs se fédèrent et créent le LNH. Ce n'est que cette année que cette même ligue signe enfin un partenariat télévisuel signe de ce nom.
Tout cela mené conjointement à une politique fédérale recentrée sur la formation, le développement et les équipes de France. Avec des budgets compris pour la plus part entre 1 et 2 M€, des moyennes aux environ de 1500 spectateurs, le hand a su faire sa place dans le sport français. Doucement, en travaillant, en restant humble.
Personne ne viendra poser sur le bureau des Jendoubi et autres le million d'Euros qu'il nous manque. Je crains que si nous le voulons, il faille aller le chercher. Ce ne sera pas pour demain, mais en travaillant humblement, est-ce réellement des objectifs irréalisables?
Chemin faisant, je me suis intéressé de plus prêt à cette discipline, à son organisation, ce qui est devenu depuis peu son business model.
Avant, le hand c'était Un sport pratiqué par des profs de gym en survet décathlon dans un mauvais gymnase de la banlieue parisienne ou de l'est profond. Un sport scolaire, un sport de masse. C'est aujourd'hui un spectacle, que l'on peut ne pas apprécier, mais qui fait rêver les gosses et chanter les familles.
Plus d'une similitude avec notre bien aimé Rugby à XIII me sautent aux yeux. D'abord dans jeu lui même. De la même manière que le 13, le hand est un sport d'intervalles. L'attaque, confrontée à une organisation défensive en ligne, va chercher à se créer des brèches en déplaçant ou en affrontant ce mur défensif.
Plus troublantes sont les similitudes dans l'évolution de la discipline en France. Importé en 1932 (?), fédéré par Borotrat sous Vichy (?) le handball sort ruiné de la seconde guerre mondiale. Cantonné aux MJC de quartiers, il se développe petit à petit, dans l'anonymat. Le virage des années 60 est pris de manière différente au notre. Priorité est mise sur la massification de la pratique, sa diffusion dans les cercles scolaires. Et là nous payons une des erreurs majeures de ces dernières années, l'abandon de la plus utile des revendications du collectif treize actif, la présence du rugby à XIII dans les épreuves du CAPEPS et par la même sa possible diffusion dans les programme scolaires.
Pourtant, la situation n'est pas florissante dans les année 1980. La France dispute en 1985 le mondial "C", le troisième niveau international! La mobilisation décrétée par les instances sera payante: formation de cadres et de techniciens, rehaussement des exigences de qualité, en 1992, la France ramène une inespérée médaille de Bronze de Barcelone, la machine est en route. Pourtant, malgré d'indéniables succès internationaux, la machine peine à s'emballer. Ce n'est qu'en 2004 que les clubs se fédèrent et créent le LNH. Ce n'est que cette année que cette même ligue signe enfin un partenariat télévisuel signe de ce nom.
Tout cela mené conjointement à une politique fédérale recentrée sur la formation, le développement et les équipes de France. Avec des budgets compris pour la plus part entre 1 et 2 M€, des moyennes aux environ de 1500 spectateurs, le hand a su faire sa place dans le sport français. Doucement, en travaillant, en restant humble.
Personne ne viendra poser sur le bureau des Jendoubi et autres le million d'Euros qu'il nous manque. Je crains que si nous le voulons, il faille aller le chercher. Ce ne sera pas pour demain, mais en travaillant humblement, est-ce réellement des objectifs irréalisables?
mardi 2 décembre 2008
God save the president
Les fêtes de fin d'années arrivent et avec elles l'horizon proche des futures élections fédérales à la FFR XIII.
Le moins que l'on puisse dire c'est que ces élections ne passionnent pas notre petite France. Le sentiment général est celui d'une situation bloquée, d'une maison dont personne ne veut vraiment les clef.
Voici ma proposition. Elle est bien farfelue, je l'avoue. Originale, sans aucun doute. Ridicule, peut-être...mais elle a le mérite d'être constructive: Cliff For Président!
Cliff? Cliff? Cliiiiiffff? Pour ceux qui ne le connaitraient pas, Cliff Sparcklen est le plus francophile des treizistes anglais. Fédérateurs des supporters de la league outre-manche, dirigeant des Buffalos de Bramley, organisateur de rencontres franco-britanniques en tous genres...Mais alors me direz-vous, toi qui fustige l'attitude de ceux qui attendent tout des anglais, comment peux-tu faire une proposition aussi grossière? Tout simplement car le personnage est suffisament francophile pour construire efficacement de ce côté-ci de la Manche. Ce n'est pas de l'assistance que je réclame, mais un architecte!
Quels sont donc les arguments en faveur de notre poulain?
-Il n'est lié que de loin aux dirigeants actuels
-Il n'a aucun intérêt partisan
-Il n'a aucun passif ni contentieux avec aucun dirigeant
-Il est passionné par la France
-Il connait parfaitement notre rugby, souvent mieux que beaucoup de responsables autochtones
-Il a démontré ses qualités en réussissant à mener des projets d'envergure, à Bramley, à Hunslet et ailleurs.
-Il est anglais. Si il se plante on pourra toujours dire que c'est la faute des british!
Alors, un peu comme le général exilé à Londres lançant son appel du18 juin, je réclame, au nom du droit d'ingérence, l'invasion britannique de notre territoire, la prise de pouvoir par nos meilleurs ennemis. Je donne les clefs de la ville à Cliff et j'attends l'entrée triomphante du sage britannique
Le seul problème reste la nationalité de notre ami. Un anglais peut-il être dirigeant fédéral en France? Je ne pense pas, mais, foi de Damo, s'il cherche un prête nom, je veux bien être celui-là!
Le moins que l'on puisse dire c'est que ces élections ne passionnent pas notre petite France. Le sentiment général est celui d'une situation bloquée, d'une maison dont personne ne veut vraiment les clef.
Voici ma proposition. Elle est bien farfelue, je l'avoue. Originale, sans aucun doute. Ridicule, peut-être...mais elle a le mérite d'être constructive: Cliff For Président!
Cliff? Cliff? Cliiiiiffff? Pour ceux qui ne le connaitraient pas, Cliff Sparcklen est le plus francophile des treizistes anglais. Fédérateurs des supporters de la league outre-manche, dirigeant des Buffalos de Bramley, organisateur de rencontres franco-britanniques en tous genres...Mais alors me direz-vous, toi qui fustige l'attitude de ceux qui attendent tout des anglais, comment peux-tu faire une proposition aussi grossière? Tout simplement car le personnage est suffisament francophile pour construire efficacement de ce côté-ci de la Manche. Ce n'est pas de l'assistance que je réclame, mais un architecte!
Quels sont donc les arguments en faveur de notre poulain?
-Il n'est lié que de loin aux dirigeants actuels
-Il n'a aucun intérêt partisan
-Il n'a aucun passif ni contentieux avec aucun dirigeant
-Il est passionné par la France
-Il connait parfaitement notre rugby, souvent mieux que beaucoup de responsables autochtones
-Il a démontré ses qualités en réussissant à mener des projets d'envergure, à Bramley, à Hunslet et ailleurs.
-Il est anglais. Si il se plante on pourra toujours dire que c'est la faute des british!
Alors, un peu comme le général exilé à Londres lançant son appel du18 juin, je réclame, au nom du droit d'ingérence, l'invasion britannique de notre territoire, la prise de pouvoir par nos meilleurs ennemis. Je donne les clefs de la ville à Cliff et j'attends l'entrée triomphante du sage britannique
Le seul problème reste la nationalité de notre ami. Un anglais peut-il être dirigeant fédéral en France? Je ne pense pas, mais, foi de Damo, s'il cherche un prête nom, je veux bien être celui-là!
samedi 29 novembre 2008
Yes we can!
Fra-ter-ni-té! scandait il y a peu Ségolè
ne sur la scène de la mutualité. Un slogan faisant échos au plus phénoménal buzz planétaire de l'année, le génial et simplissime Yes we can! de la nouvelle idole des jeunes, j'ai nommé mister Barack Obama. Yes we can! Quelle magnifique formule! Tellement belle qu'on a rapidement envie de l'utiliser à toutes les sauces. Pouvons-nous sortir de la crise: Yes we can! Le monde de demain sera-t-il meilleur? Yes we can! Chérie, et si on regardait la télé: Yes we can! La France jouera-telle bientôt une finale de coupe du monde? Yes we...et non, ça ne marche pas! Barack le grand se serait-il trompé? Force est de constater que malgré toute la bonne volonté du monde, certa
ins exploits relèvent plus du miracle biblique que de l'objectif politique.
Que nous reste-t-il donc si on ne peut même plus compter toi, Barack? Et bien il reste Ségolène! Reprenez tous en cœur avec moi: Fra-ter-ni-té! Plus fort: Fra-ter-ni-té! ça vient: Fra-ter-ni-té! ça fait du bien non?
De la solidarité. Nous en avons besoin plus que jamais. La France, avouons-le, c'est bel et bien le tiers-monde treiziste! Je fais donc un appel solennel à la communauté: aidez-nous! Nous acceptons tous les dons: colis alimentaires, médicaments, entraineurs qualifiés, éducateurs, cadres commerciaux et compétences en tous genres. Le pays étant relativement stable, vos dons ne risquent pas de tomber entre les mains de bandes armées (quoi que...)
Regardons les choses en face. Voila une semaine jour pour jour s'achevait le plus important évènement treiziste de ces 8 dernières années. Un évènement si important qu'il est passé totalement inaperçu dans notre pays! Alors bien sur on peut se féliciter que les matchs de l'équipe de France aient été retransmis sur une chaine encore plus confidentielle que ne l'est Radio Marseillette. On peut toujours se dire qu'avec autant d'étrangers dans le squad, la moitié de l'équipe composée de dragons, ce n'est pas tant l'échec du rugby français que celui des australiens et de Bernard . On peut se gargariser de la superbe surprise offerte par les Kiwis en finale et le message d'espoir qu'elle représente.
Mais le constat reste amer et se résume en deux énoncés simples: Le rugby à XIII, en France, tout le monde s'en fout! Et le rugby Français est à des années lumières des standards internationaux.
Que faisons-nous maintenant? Soit on reste assis le cul entre deux poteaux (pour des treizistes cela sied mieux que des chaises) en attendant que le salut viennent des dragons et des anglais soit on se met un bon coup de pied (croisé) au cul et on accepte enfin que notre misère n'est que la conséquence de notre profonde incurie.
Facile à dire me direz-vous, mais comment renverser la tendance? Tout simplement en suivant les préceptes de nos deux stars politiques.
D'abord croire profondément que, en effet, Yes we can! Je le sais bien, le volontarisme tout seul ne suffit pas, ...Il est pourtant un préalable nécessaire à toute action politique. Pouvons-nous tendre vers un championnat professionnel en France: Yes we can! Pouvons-nous éradiquer la violence de nos stades: Yes we can! Pouvons-nous former des éducateurs de qualité: Yes we can! Pouvons-nous utiliser mieux nos cadres techniques: Yes we can! Pouvons-nous professionnaliser nos structures: Yes we can! Yes we can! Yes we can! Yes we can!
Yes we can! c'est bien beau, mais la question est maintenant how we can! Si tu as suivi cher lecteur, tu auras anticipé ma réponse: Fra-ter-ni-té! Rien ne se fera mais tout devient possible (ensemble?...référence,référence) si ce principe vient en tant que préalable à notre action. Des clubs souffrent: transférons certaines ressources des plus riches aux plus nécessiteux. Les niveaux se resserrent, le championnat devient plus disputé, plus attractif, les ressources des clubs augmentent,...Certains clubs se mettent en danger dans une surenchère aux étrangers: limitons encore plus (quitte à les supprimer) les quotas. Les clubs qui souffrent respireront, les plus riches investiront dans la formation. Nous sommes trop petits et trop faibles pour ne pas nous serrer les coudes. Et puis, tu le sais maintenant, le sport est une industrie de production conjointe: je ne briller que si mon concurrent brille aussi. Alors, croyons en Ségolène et serrons-nous les coudes. Gelons les positions pendant quelques années, déclarons l'union nationale pour le prochain mandat fédéral et comptons les points dans 4 ans.
Ami lecteur,ne perds pas la foi. Je te l'assure: Yes we can!


Que nous reste-t-il donc si on ne peut même plus compter toi, Barack? Et bien il reste Ségolène! Reprenez tous en cœur avec moi: Fra-ter-ni-té! Plus fort: Fra-ter-ni-té! ça vient: Fra-ter-ni-té! ça fait du bien non?
De la solidarité. Nous en avons besoin plus que jamais. La France, avouons-le, c'est bel et bien le tiers-monde treiziste! Je fais donc un appel solennel à la communauté: aidez-nous! Nous acceptons tous les dons: colis alimentaires, médicaments, entraineurs qualifiés, éducateurs, cadres commerciaux et compétences en tous genres. Le pays étant relativement stable, vos dons ne risquent pas de tomber entre les mains de bandes armées (quoi que...)
Regardons les choses en face. Voila une semaine jour pour jour s'achevait le plus important évènement treiziste de ces 8 dernières années. Un évènement si important qu'il est passé totalement inaperçu dans notre pays! Alors bien sur on peut se féliciter que les matchs de l'équipe de France aient été retransmis sur une chaine encore plus confidentielle que ne l'est Radio Marseillette. On peut toujours se dire qu'avec autant d'étrangers dans le squad, la moitié de l'équipe composée de dragons, ce n'est pas tant l'échec du rugby français que celui des australiens et de Bernard . On peut se gargariser de la superbe surprise offerte par les Kiwis en finale et le message d'espoir qu'elle représente.
Mais le constat reste amer et se résume en deux énoncés simples: Le rugby à XIII, en France, tout le monde s'en fout! Et le rugby Français est à des années lumières des standards internationaux.
Que faisons-nous maintenant? Soit on reste assis le cul entre deux poteaux (pour des treizistes cela sied mieux que des chaises) en attendant que le salut viennent des dragons et des anglais soit on se met un bon coup de pied (croisé) au cul et on accepte enfin que notre misère n'est que la conséquence de notre profonde incurie.
Facile à dire me direz-vous, mais comment renverser la tendance? Tout simplement en suivant les préceptes de nos deux stars politiques.
D'abord croire profondément que, en effet, Yes we can! Je le sais bien, le volontarisme tout seul ne suffit pas, ...Il est pourtant un préalable nécessaire à toute action politique. Pouvons-nous tendre vers un championnat professionnel en France: Yes we can! Pouvons-nous éradiquer la violence de nos stades: Yes we can! Pouvons-nous former des éducateurs de qualité: Yes we can! Pouvons-nous utiliser mieux nos cadres techniques: Yes we can! Pouvons-nous professionnaliser nos structures: Yes we can! Yes we can! Yes we can! Yes we can!
Yes we can! c'est bien beau, mais la question est maintenant how we can! Si tu as suivi cher lecteur, tu auras anticipé ma réponse: Fra-ter-ni-té! Rien ne se fera mais tout devient possible (ensemble?...référence,référence) si ce principe vient en tant que préalable à notre action. Des clubs souffrent: transférons certaines ressources des plus riches aux plus nécessiteux. Les niveaux se resserrent, le championnat devient plus disputé, plus attractif, les ressources des clubs augmentent,...Certains clubs se mettent en danger dans une surenchère aux étrangers: limitons encore plus (quitte à les supprimer) les quotas. Les clubs qui souffrent respireront, les plus riches investiront dans la formation. Nous sommes trop petits et trop faibles pour ne pas nous serrer les coudes. Et puis, tu le sais maintenant, le sport est une industrie de production conjointe: je ne briller que si mon concurrent brille aussi. Alors, croyons en Ségolène et serrons-nous les coudes. Gelons les positions pendant quelques années, déclarons l'union nationale pour le prochain mandat fédéral et comptons les points dans 4 ans.
Ami lecteur,ne perds pas la foi. Je te l'assure: Yes we can!
mercredi 2 avril 2008
Professionnel?
La question est remise sur la table de façon récurrente: le Rugby à XIII peut-il et doit-il devenir en France un sport professionnel à part entière? Sans chercher à répondre clairement à cette interrogation, notre cher président semble plutôt décidé à plaider une cause intermédiaire face au ministère. L'objectif: trouver des solutions pour les "petits" sports (surtout le notre en réalité) face aux exigences du professionnalisme. En clair aménager des conditions particulières pour que des clubs p
auvres puissent payer des joueurs!
Diligenter sur le statut de sportif professionnel? Une convention collective régissant le statut du sportif professionnel existe déjà. Peu éloignée du droit commun, elle protège le sportif au minimum et clarifie les relations entre celui-ci et ses employeurs. Tous les sports sont logés à la même enseigne, et tous s'en sortent avec plus ou moins de réussite. Pour employer un salarié, il faut payer un salaire et des charges, le plus dur reste de trouver les ressources pour financer tout cela. Et c'est là que cela se complique.
Pendant longtemps, le sport pro était alimenté par un flux important de subventions publiques. Depuis quelques années, et afin de clarifier la donne, le législateur est intervenu pour empêcher les dérives de l'argent public. Puisque une partie du sport est professionnelle, que les clubs deviennent, pour au moins une partie de leur activité, des entreprises, que des capitaux privés peuvent y être rémunérés, il ne revient pas à la collectivité de supporter les charges inhérentes et de subventionner ce qui est devenue une activité commerciale.
Des subventions peuvent dons être accordés à des clubs pro pour des missions relevant généralement de la sphère associative dites "d'intérêt général" (Formation, sécurité, cohésion sociale,...). Mais attention, ces subventions n'ont en aucun cas vocation à financer le secteur professionnel et des contrôles sont normalement prévus pour éviter toute dérive.
Alors qui finance le sport pro me direz-vous? La télévision? C'est vrai pour le football (pour plus de la moitié), un peu moins pour le rugby à XV (environ le quart), c'est marginal ou inexistant pour les autres. Reste la billetterie qui fournit entre 10 et 20 % des ressources selon les disciplines; le merchandising, marginal en France; et...le sponsoring. Les chiffres sont implacables, que ce soit au Basket, au Volley, au Hand, au Hockey sur glace, au rugby à XV, le sponsoring représente le plus gros poste de recette, soit plus ou moins 50% du total. D'où vient donc l'argent de nos amis? De leurs partenaires. Le sport professionnel français aurait donc trouvé sa place dans l'univers économique et se serait affranchi du soutien économique des collectivités? A bien y regarder, la réponse est non, non, et encore non! Les collectivités sont et resteront le premier et principal partenaire des clubs professionnels, et cela pour deux raisons.
Tout d'abord, ce sont elles qui possèdent, en grande majorité, les installations (salles ou stades) qu'exploitent les clubs. Elles les construisent, les mettent à disposition et les entretiennent le plus souvent gratuitement ou à des prix défiant toutes concurrence! Sans ce soutien "logistique", peu de structures professionnelles pourraient exister.
Ensuite, et le législateur l'a bien compris, couper les robinet des ressources publiques plongerait le sport professionnel dans un déséquilibre financier certain. Donc, il a prévu que les structures professionnelles pourraient recevoir de la part des collectivités des fonds en contrepartie de "prestations de services" . Pour faire simple, la collectivité est mise au même rang que les partenaires privés devient un "sponsor" du club via l'achat de place, d'espaces publicitaires, etc...Ce qui était une subvention devient une prestation de service, mais l'argent coule toujours, et c'est bien là le principal! Je regardais Oyonnax / Toulon en Pro D2 il y a quelques semaines. Les panneaux autour du stade: conseil général de l'Ain. Sur les maillots? Conseil général, ville de Toulon,...Même réflexion en voyant les handballeurs de Montpellier en ligue des champions. Le sponsor maillot? Agglo de Montpellier! Et oui, dans la grande majorité des cas, le sponsor principal des clubs pros est la collectivité (en général un mix ville-agglo-département-région).
Pas très entrainant tout cela. Et nous, avec nos clubs implantés dans des petites villes et des départements modestes, qui peut donc nous financer? Et bien ces villes et ces départements modestes! Si la mutation des subventions en prestations de service a eu au moins un effet positif, c'est bien de pointer le rôle de support de communication que constitue un club pro. Et le sport reste un vecteur de communication relativement peu cher! Alors le rugby à XIII, c'est carrément du discount!
Qui sincèrement connaitrait Bourgoin-Jallieu sans son équipe de Rugby? Châteauroux sans son club de foot? Toulouse serait-elle aussi populaire sans le Stade? Les lensois aussi fier (le triste épisode du stade de France le rappelle encore) sans les sangs et or?
L'Aude, les PO, mais aussi le Tarn, le Vaucluse et les autres ont une carte à jouer dans cet univers là. Ce sont des départements qui tentent de développer leur offre touristique, mais aussi l'installation d'entreprises dites "vertes". Dans un tel contexte, la communication institutionnelle est devenue primordiale pour une ville ou un territoire désirant se dynamiser. Le raisonnement est également valable pour une zone urbaine (je pense à Corbeil par exemple) désirant se donner un coup de brosse.
Mais pour inspirer confiance, il faut proposer un produit séduisant. C'est là que le bas blesse. Notre championnat n'existe pas! Alors me direz-vous, toi qui possède toutes les solutions, engage-toi, amène ton expertise, ta prétentieuse connaissance. Et bien j'ai tenté de le faire, auprès des différentes instances représentatives de notre mouvement, dans les clubs au niveau local, chez les financeurs et autres acteurs de l'activité franco-treiziste. Apparemment, cela n'intéresse pas grand monde, mais le problème n'est pas là.
Etre professionnel ce n'est pas être riche, c'est penser en professionnel. La métamophorse ne peut se faire, commecelle de Kafka, en une nuit. Elle est la résultante d'un long processus qui voit aujourd'hui d'autres disciplines mineures sortir la tête de l'eau. Faut-il devenir professionnel? Nous n'avons pas le choix, le sport l'est devenu dans son ensemble. Est-ce possible? N'est impossible que ce que l'on se refuse à imaginer. En sommes nous capable? Là c'est moins sur, mais avec un peu de confiance et beaucoup de solidarité, bien des David ont renversé des montagnes...

Diligenter sur le statut de sportif professionnel? Une convention collective régissant le statut du sportif professionnel existe déjà. Peu éloignée du droit commun, elle protège le sportif au minimum et clarifie les relations entre celui-ci et ses employeurs. Tous les sports sont logés à la même enseigne, et tous s'en sortent avec plus ou moins de réussite. Pour employer un salarié, il faut payer un salaire et des charges, le plus dur reste de trouver les ressources pour financer tout cela. Et c'est là que cela se complique.
Pendant longtemps, le sport pro était alimenté par un flux important de subventions publiques. Depuis quelques années, et afin de clarifier la donne, le législateur est intervenu pour empêcher les dérives de l'argent public. Puisque une partie du sport est professionnelle, que les clubs deviennent, pour au moins une partie de leur activité, des entreprises, que des capitaux privés peuvent y être rémunérés, il ne revient pas à la collectivité de supporter les charges inhérentes et de subventionner ce qui est devenue une activité commerciale.
Des subventions peuvent dons être accordés à des clubs pro pour des missions relevant généralement de la sphère associative dites "d'intérêt général" (Formation, sécurité, cohésion sociale,...). Mais attention, ces subventions n'ont en aucun cas vocation à financer le secteur professionnel et des contrôles sont normalement prévus pour éviter toute dérive.
Alors qui finance le sport pro me direz-vous? La télévision? C'est vrai pour le football (pour plus de la moitié), un peu moins pour le rugby à XV (environ le quart), c'est marginal ou inexistant pour les autres. Reste la billetterie qui fournit entre 10 et 20 % des ressources selon les disciplines; le merchandising, marginal en France; et...le sponsoring. Les chiffres sont implacables, que ce soit au Basket, au Volley, au Hand, au Hockey sur glace, au rugby à XV, le sponsoring représente le plus gros poste de recette, soit plus ou moins 50% du total. D'où vient donc l'argent de nos amis? De leurs partenaires. Le sport professionnel français aurait donc trouvé sa place dans l'univers économique et se serait affranchi du soutien économique des collectivités? A bien y regarder, la réponse est non, non, et encore non! Les collectivités sont et resteront le premier et principal partenaire des clubs professionnels, et cela pour deux raisons.
Tout d'abord, ce sont elles qui possèdent, en grande majorité, les installations (salles ou stades) qu'exploitent les clubs. Elles les construisent, les mettent à disposition et les entretiennent le plus souvent gratuitement ou à des prix défiant toutes concurrence! Sans ce soutien "logistique", peu de structures professionnelles pourraient exister.
Ensuite, et le législateur l'a bien compris, couper les robinet des ressources publiques plongerait le sport professionnel dans un déséquilibre financier certain. Donc, il a prévu que les structures professionnelles pourraient recevoir de la part des collectivités des fonds en contrepartie de "prestations de services" . Pour faire simple, la collectivité est mise au même rang que les partenaires privés devient un "sponsor" du club via l'achat de place, d'espaces publicitaires, etc...Ce qui était une subvention devient une prestation de service, mais l'argent coule toujours, et c'est bien là le principal! Je regardais Oyonnax / Toulon en Pro D2 il y a quelques semaines. Les panneaux autour du stade: conseil général de l'Ain. Sur les maillots? Conseil général, ville de Toulon,...Même réflexion en voyant les handballeurs de Montpellier en ligue des champions. Le sponsor maillot? Agglo de Montpellier! Et oui, dans la grande majorité des cas, le sponsor principal des clubs pros est la collectivité (en général un mix ville-agglo-département-région).
Pas très entrainant tout cela. Et nous, avec nos clubs implantés dans des petites villes et des départements modestes, qui peut donc nous financer? Et bien ces villes et ces départements modestes! Si la mutation des subventions en prestations de service a eu au moins un effet positif, c'est bien de pointer le rôle de support de communication que constitue un club pro. Et le sport reste un vecteur de communication relativement peu cher! Alors le rugby à XIII, c'est carrément du discount!
Qui sincèrement connaitrait Bourgoin-Jallieu sans son équipe de Rugby? Châteauroux sans son club de foot? Toulouse serait-elle aussi populaire sans le Stade? Les lensois aussi fier (le triste épisode du stade de France le rappelle encore) sans les sangs et or?
L'Aude, les PO, mais aussi le Tarn, le Vaucluse et les autres ont une carte à jouer dans cet univers là. Ce sont des départements qui tentent de développer leur offre touristique, mais aussi l'installation d'entreprises dites "vertes". Dans un tel contexte, la communication institutionnelle est devenue primordiale pour une ville ou un territoire désirant se dynamiser. Le raisonnement est également valable pour une zone urbaine (je pense à Corbeil par exemple) désirant se donner un coup de brosse.
Mais pour inspirer confiance, il faut proposer un produit séduisant. C'est là que le bas blesse. Notre championnat n'existe pas! Alors me direz-vous, toi qui possède toutes les solutions, engage-toi, amène ton expertise, ta prétentieuse connaissance. Et bien j'ai tenté de le faire, auprès des différentes instances représentatives de notre mouvement, dans les clubs au niveau local, chez les financeurs et autres acteurs de l'activité franco-treiziste. Apparemment, cela n'intéresse pas grand monde, mais le problème n'est pas là.
Etre professionnel ce n'est pas être riche, c'est penser en professionnel. La métamophorse ne peut se faire, commecelle de Kafka, en une nuit. Elle est la résultante d'un long processus qui voit aujourd'hui d'autres disciplines mineures sortir la tête de l'eau. Faut-il devenir professionnel? Nous n'avons pas le choix, le sport l'est devenu dans son ensemble. Est-ce possible? N'est impossible que ce que l'on se refuse à imaginer. En sommes nous capable? Là c'est moins sur, mais avec un peu de confiance et beaucoup de solidarité, bien des David ont renversé des montagnes...
jeudi 13 mars 2008
Microcosmos
Il existe une vallée au dessus de Nice, qui, encore il y a peu, était tellement enclavée que la consanguinité était devenue une sorte de pratique usuelle. Alors, certes, si fonder un foyer avec son frère ou son cousin avait quelque part un côté rassurant, les résultats de ne furent pas fameux. Tous les éleveurs de la race canine vous le diront: la consanguinité accélère l'apparition de tares et fragilise l'espèce. Si encore aujourd'hui quelques vestiges de cette époque perdurent dans la vallée de la Tinée, le désenclavement a permis ce que les généticiens appellent un brassage génétique, autrement dit, l'apport d'un peu de sang frais dans une région où il avait une facheuse tendance à tourner en rond.
Je sens bien ami lecteur que tu sens venir la métaphore a plein nez. Et bien oui, elle est si évidente: il manque de sang frais dans tout cela! Dans quoi? Dans nos dirigeants fédéraux, dans nos cadres techniques, chez nos amis dragons de catalogne,etc... Alors, je sais, bien de marottes sont venus puis reparties, laissant souvent des stigmates importants. Mais pourtant, et je te le répète, la consanguinité n'est pas bonne pour l'espèce.
Par exemple, si tu suis l'actualité, tu auras relevé qu'une bataille juridique s'engage entre les deux franges capitalistiques historiques des catalans. Cette bataille se fait sur fonds de crise sportivo-commercialo-financière et d'augmentation de capital exigée par les boss britanniques.
Cette augmentation ne pouvant se faire par incorporation des réserves, le club étant structurellement déficitaire, elle impose donc soit une remise au pot des actionnaires historiques, soit l'entrée de nouveaux partenaires. Dans les deux cas, hormis si chacun double simplement son engagement, cette modification du capital entraine dans le même temps une redistribution des pouvoirs au sein de la SASP Perpignan-St Estève-Méditerranée. Et c'est là que le nœud se noue: comment conserver le pouvoir quand l'on a peu d'argent ou le conquérir quand on en a un peu plus? La position de World Rugby League Limited est claire: la qualité actuelle du board et du management ne permet pas au club d'exprimer tout son potentiel. Celle de la bande à Bernard l'est également: l'identité catalane doit primer sur tout autre impératif. Ainsi proposait-il à l'automne, l'entrée d'un nouvel actionnaire dont les qualifications étaient, je cite: "Treiziste et ancien joueur éminent". Est-ce réellement suffisant pour amener un souffle nouveau dans un club professionnel? En attentant, le club fait du sit and go, il ne gagne pas, n'a pas de sponsor et les banquiers tirent la langue.
Autre exemple, à la fédé ce coup-ci. Après plus de 20 ans de règne bonneresque sur notre direction technique, nous sommes engagés depuis quelques temps maintenant dans celui d'un Ducuing qui est issu de la même école et, les faits le prouvent, ne fait pas preuve de plus grand génie. Les cadres techniques restent bien au chaud dans les régions, notre microcosmos vivote, mais la peur de l'étranger et le désir de conserver le maigre trésor dans la famille nous pousse encore une fois à la consanguinité. Le résultat: des effectifs qui toussotent et un niveau de jeu global qui lui s'écrase. Sais-tu, par exemple, que l'entrée pour un jeune dans une structure de haut niveau n'est pas le résultat d'une détection comme dans tous les sports mais que ce sont ces jeunes qui candidatent et prennent en charge le frais inhérents. Avec une telle politique, combien de Thierry Henri ou de Karim Benzema n'auraient jamais porté de maillot tricolore? Crois-tu vraiment que d'eux même ils seraient allé taper à la porte des centres de pré-formation si aucun recruteur n'était venu taper à celle de leurs parents et surtout, si aucun de ces centres n'avaient pris en charge leurs frais de scolarité?
Il est vrai que faire confiance n'est pas toujours sans risque et demande certaines prédispositions. Mais les treizistes s'en sortiront-ils tous seul? Et bien non! Mais paradoxalement, ils ne s'en sortiront pas en vendant leur âme au diable ou en espérant l'arrivée du messie. Alors comment faire? Se prendre en main en métissant les structures de compétences nouvelles, de femmes, de basketteurs, de pongistes ou d'anciens de chez Uniliver,... peu importe, tant que nous acceptons ne pas posséder certaines compétences et que nous acceptons de mettre les responsabilités dans les mains des gens qui eux, les possèdent.
Grandir n'est pas une tâche aisée, mais elle est plus facile quand le tronc est solide. La consanguinité a la fâcheuse tendance à fragiliser les organismes...
Je sens bien ami lecteur que tu sens venir la métaphore a plein nez. Et bien oui, elle est si évidente: il manque de sang frais dans tout cela! Dans quoi? Dans nos dirigeants fédéraux, dans nos cadres techniques, chez nos amis dragons de catalogne,etc... Alors, je sais, bien de marottes sont venus puis reparties, laissant souvent des stigmates importants. Mais pourtant, et je te le répète, la consanguinité n'est pas bonne pour l'espèce.
Par exemple, si tu suis l'actualité, tu auras relevé qu'une bataille juridique s'engage entre les deux franges capitalistiques historiques des catalans. Cette bataille se fait sur fonds de crise sportivo-commercialo-financière et d'augmentation de capital exigée par les boss britanniques.
Cette augmentation ne pouvant se faire par incorporation des réserves, le club étant structurellement déficitaire, elle impose donc soit une remise au pot des actionnaires historiques, soit l'entrée de nouveaux partenaires. Dans les deux cas, hormis si chacun double simplement son engagement, cette modification du capital entraine dans le même temps une redistribution des pouvoirs au sein de la SASP Perpignan-St Estève-Méditerranée. Et c'est là que le nœud se noue: comment conserver le pouvoir quand l'on a peu d'argent ou le conquérir quand on en a un peu plus? La position de World Rugby League Limited est claire: la qualité actuelle du board et du management ne permet pas au club d'exprimer tout son potentiel. Celle de la bande à Bernard l'est également: l'identité catalane doit primer sur tout autre impératif. Ainsi proposait-il à l'automne, l'entrée d'un nouvel actionnaire dont les qualifications étaient, je cite: "Treiziste et ancien joueur éminent". Est-ce réellement suffisant pour amener un souffle nouveau dans un club professionnel? En attentant, le club fait du sit and go, il ne gagne pas, n'a pas de sponsor et les banquiers tirent la langue.
Autre exemple, à la fédé ce coup-ci. Après plus de 20 ans de règne bonneresque sur notre direction technique, nous sommes engagés depuis quelques temps maintenant dans celui d'un Ducuing qui est issu de la même école et, les faits le prouvent, ne fait pas preuve de plus grand génie. Les cadres techniques restent bien au chaud dans les régions, notre microcosmos vivote, mais la peur de l'étranger et le désir de conserver le maigre trésor dans la famille nous pousse encore une fois à la consanguinité. Le résultat: des effectifs qui toussotent et un niveau de jeu global qui lui s'écrase. Sais-tu, par exemple, que l'entrée pour un jeune dans une structure de haut niveau n'est pas le résultat d'une détection comme dans tous les sports mais que ce sont ces jeunes qui candidatent et prennent en charge le frais inhérents. Avec une telle politique, combien de Thierry Henri ou de Karim Benzema n'auraient jamais porté de maillot tricolore? Crois-tu vraiment que d'eux même ils seraient allé taper à la porte des centres de pré-formation si aucun recruteur n'était venu taper à celle de leurs parents et surtout, si aucun de ces centres n'avaient pris en charge leurs frais de scolarité?
Il est vrai que faire confiance n'est pas toujours sans risque et demande certaines prédispositions. Mais les treizistes s'en sortiront-ils tous seul? Et bien non! Mais paradoxalement, ils ne s'en sortiront pas en vendant leur âme au diable ou en espérant l'arrivée du messie. Alors comment faire? Se prendre en main en métissant les structures de compétences nouvelles, de femmes, de basketteurs, de pongistes ou d'anciens de chez Uniliver,... peu importe, tant que nous acceptons ne pas posséder certaines compétences et que nous acceptons de mettre les responsabilités dans les mains des gens qui eux, les possèdent.
Grandir n'est pas une tâche aisée, mais elle est plus facile quand le tronc est solide. La consanguinité a la fâcheuse tendance à fragiliser les organismes...
mardi 26 février 2008
Les immortels carburent à la MDMA
Pour les plus novices d'entre vous, la MDMA, ou le
3,4-méthylène-dioxy-méthylamphétamine, est le principe actif que l'on retrouve dans les pilules préférés des amateurs de technivals et accessoirement dans celles qui ont récemment garni les poches du meilleur joueur australien des trente dernières années, j'ai nommé Monsieur Joey, alias Andrew Johns.
Souvenez-vous de cet épisode rocambolesque. Carrière à peine terminée pour cause de blessure cervicale Joey se fait chopper à Londres avec quelques "pills" dans la poche. Honte sur lui et haro sur le Rugby à XIII. Pourtant, souviens toi, avant lui, bien d'autres avaient été confondus d'avoir abusé de diverses substances récréatives: l'ami Saylor, notre cher pilier franco-sudafricano-quinziste De Villier. Bernard Lama, Barthez...Extasy, cocaïne, cannabis, la liste est bien longue mais elle ressemble plus au Kit du post-adolescent fêtard qu'à celui d'un représentant de chez Balto.
Ne te méprend pas sur mon propos ami lecteur, ne me crois pas en train de faire l'apologie des substances psychotropes. Mais les sportifs sont des jeunes comme les autres... Mais quel rapport avec le dopage? Je t'avoue que je n'ai jamais essayé de jouer un match sous extas, mais j'en connais quelques-uns qui l'ont fait après avoir fumé un cône plus gros qu'un extrême de Mikko. Et bien le résultat n'était pas fameux...Alors en guise de dopage, tu reviendras.
Ce qui est plus grave, c'est qu'aucun cas de dopage, de vrai dopage, ne viennent perturber la bonne marche de nos championnats! Plutôt bon signe me diras-tu! Les contrôles existent et les joueurs se tiennent à carreau. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et les vaches sont bien gardées. Je n'en suis pourtant pas si sur!
Partout le têtes tombent, chez les danseuses du tour de France, les reines du sprint, les as du plongeoir. Au milieu de cette tempête, les sports collectifs, et le Rugby en particulier (je mets les deux codes dans le même sac), restent étonnamment épargnés. Quand l'on sait l'importance qu'a pris la dimension physique dans ces sports, on peut s'interroger sur la pertinence des contrôles .
C'est comme sur la route, s'il n'y en a pas un qui prend un PV de temps en temps, c'est que le radar est déréglé!
Alors je te pardonne Joey d'avoir été un jeune comme les autres. Je te pardonne même, n'ayant pas pu concourir moi même pour cause de nationalité française, d'avoir été élu le meilleur joueur australien des trois dernières décennies. Rugby League World semble décider à ouvrir à nouveau la liste des immortels. Tu deviendras à coup sur prochainement le 8ème Highlander ARlesque. Les générations futures se souviendront de tes exploits mais pas de cette petite anecdote. Elles se souviendrons peut-être malheureusement qu'à une époque, le dopage, le vrai, n'était resté qu'un problème subalterne et qu'une génération fut sacrifié aux exigences de la compétitions...

Souvenez-vous de cet épisode rocambolesque. Carrière à peine terminée pour cause de blessure cervicale Joey se fait chopper à Londres avec quelques "pills" dans la poche. Honte sur lui et haro sur le Rugby à XIII. Pourtant, souviens toi, avant lui, bien d'autres avaient été confondus d'avoir abusé de diverses substances récréatives: l'ami Saylor, notre cher pilier franco-sudafricano-quinziste De Villier. Bernard Lama, Barthez...Extasy, cocaïne, cannabis, la liste est bien longue mais elle ressemble plus au Kit du post-adolescent fêtard qu'à celui d'un représentant de chez Balto.
Ne te méprend pas sur mon propos ami lecteur, ne me crois pas en train de faire l'apologie des substances psychotropes. Mais les sportifs sont des jeunes comme les autres... Mais quel rapport avec le dopage? Je t'avoue que je n'ai jamais essayé de jouer un match sous extas, mais j'en connais quelques-uns qui l'ont fait après avoir fumé un cône plus gros qu'un extrême de Mikko. Et bien le résultat n'était pas fameux...Alors en guise de dopage, tu reviendras.
Ce qui est plus grave, c'est qu'aucun cas de dopage, de vrai dopage, ne viennent perturber la bonne marche de nos championnats! Plutôt bon signe me diras-tu! Les contrôles existent et les joueurs se tiennent à carreau. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et les vaches sont bien gardées. Je n'en suis pourtant pas si sur!
Partout le têtes tombent, chez les danseuses du tour de France, les reines du sprint, les as du plongeoir. Au milieu de cette tempête, les sports collectifs, et le Rugby en particulier (je mets les deux codes dans le même sac), restent étonnamment épargnés. Quand l'on sait l'importance qu'a pris la dimension physique dans ces sports, on peut s'interroger sur la pertinence des contrôles .
C'est comme sur la route, s'il n'y en a pas un qui prend un PV de temps en temps, c'est que le radar est déréglé!
Alors je te pardonne Joey d'avoir été un jeune comme les autres. Je te pardonne même, n'ayant pas pu concourir moi même pour cause de nationalité française, d'avoir été élu le meilleur joueur australien des trois dernières décennies. Rugby League World semble décider à ouvrir à nouveau la liste des immortels. Tu deviendras à coup sur prochainement le 8ème Highlander ARlesque. Les générations futures se souviendront de tes exploits mais pas de cette petite anecdote. Elles se souviendrons peut-être malheureusement qu'à une époque, le dopage, le vrai, n'était resté qu'un problème subalterne et qu'une génération fut sacrifié aux exigences de la compétitions...
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