

Que nous reste-t-il donc si on ne peut même plus compter toi, Barack? Et bien il reste Ségolène! Reprenez tous en cœur avec moi: Fra-ter-ni-té! Plus fort: Fra-ter-ni-té! ça vient: Fra-ter-ni-té! ça fait du bien non?
De la solidarité. Nous en avons besoin plus que jamais. La France, avouons-le, c'est bel et bien le tiers-monde treiziste! Je fais donc un appel solennel à la communauté: aidez-nous! Nous acceptons tous les dons: colis alimentaires, médicaments, entraineurs qualifiés, éducateurs, cadres commerciaux et compétences en tous genres. Le pays étant relativement stable, vos dons ne risquent pas de tomber entre les mains de bandes armées (quoi que...)
Regardons les choses en face. Voila une semaine jour pour jour s'achevait le plus important évènement treiziste de ces 8 dernières années. Un évènement si important qu'il est passé totalement inaperçu dans notre pays! Alors bien sur on peut se féliciter que les matchs de l'équipe de France aient été retransmis sur une chaine encore plus confidentielle que ne l'est Radio Marseillette. On peut toujours se dire qu'avec autant d'étrangers dans le squad, la moitié de l'équipe composée de dragons, ce n'est pas tant l'échec du rugby français que celui des australiens et de Bernard . On peut se gargariser de la superbe surprise offerte par les Kiwis en finale et le message d'espoir qu'elle représente.
Mais le constat reste amer et se résume en deux énoncés simples: Le rugby à XIII, en France, tout le monde s'en fout! Et le rugby Français est à des années lumières des standards internationaux.
Que faisons-nous maintenant? Soit on reste assis le cul entre deux poteaux (pour des treizistes cela sied mieux que des chaises) en attendant que le salut viennent des dragons et des anglais soit on se met un bon coup de pied (croisé) au cul et on accepte enfin que notre misère n'est que la conséquence de notre profonde incurie.
Facile à dire me direz-vous, mais comment renverser la tendance? Tout simplement en suivant les préceptes de nos deux stars politiques.
D'abord croire profondément que, en effet, Yes we can! Je le sais bien, le volontarisme tout seul ne suffit pas, ...Il est pourtant un préalable nécessaire à toute action politique. Pouvons-nous tendre vers un championnat professionnel en France: Yes we can! Pouvons-nous éradiquer la violence de nos stades: Yes we can! Pouvons-nous former des éducateurs de qualité: Yes we can! Pouvons-nous utiliser mieux nos cadres techniques: Yes we can! Pouvons-nous professionnaliser nos structures: Yes we can! Yes we can! Yes we can! Yes we can!
Yes we can! c'est bien beau, mais la question est maintenant how we can! Si tu as suivi cher lecteur, tu auras anticipé ma réponse: Fra-ter-ni-té! Rien ne se fera mais tout devient possible (ensemble?...référence,référence) si ce principe vient en tant que préalable à notre action. Des clubs souffrent: transférons certaines ressources des plus riches aux plus nécessiteux. Les niveaux se resserrent, le championnat devient plus disputé, plus attractif, les ressources des clubs augmentent,...Certains clubs se mettent en danger dans une surenchère aux étrangers: limitons encore plus (quitte à les supprimer) les quotas. Les clubs qui souffrent respireront, les plus riches investiront dans la formation. Nous sommes trop petits et trop faibles pour ne pas nous serrer les coudes. Et puis, tu le sais maintenant, le sport est une industrie de production conjointe: je ne briller que si mon concurrent brille aussi. Alors, croyons en Ségolène et serrons-nous les coudes. Gelons les positions pendant quelques années, déclarons l'union nationale pour le prochain mandat fédéral et comptons les points dans 4 ans.
Ami lecteur,ne perds pas la foi. Je te l'assure: Yes we can!
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