La RFL a annoncé hier la fin des négociations sur la retransmission télévisuelle des rencontres de Rugby à XIII en Grande Bretagne. La Super League continuera d'être diffusée sur Sky Sport, la BBC couvrira la Cup; les matchs de l'équipe nationale seront partagés entre les deux.
Avec une augmentation de plus de 30% des droits annuels, cet accord est légitimement qualifié de succès, autant par la RFL que par les médias, heureux de voir que cette manne financière servira au développement de la compétition et notamment au passage de la SL de 12 à 14 clubs.
Pourtant, cette négociation aurait pu coûter très cher au chairman de la RFL Richard Lewis. Arrivé à la tête du Rugby britannique en 2002, cet ancien champion de tennis n'a pas toujours ménagé les plus fervents supporters de la "Northern rugby league". Celui qui a fait du développement et de l'ouverture sa marque de fabrique se serait en effet retrouvé sans armes si il n'avait pu trouver les moyens de financer son plan de développement.
En réussissant ce double test, sur son action passée à la tête du Rugby à XIII anglais ces cinq dernières années et sur sa vision du futur, il prouve que sa vision est conforme à celle des partenaires de la RFL. Il lui reste maintenant trois ans pour réussir son pari: viabiliser la première ligue fermée dans un sport majeur en Europe, assurer le développement des national leagues et surtout tenter de donner une dimension plus nationale à son sport.
Vision, cohérence, fermeté, ce n'est pas un treiziste qui aurait pu faire ça!
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