Fait assez rare pour le souligner, Roanne s'est imposé hier sur son terrain face aux couguars de Corbeil. Une victoire étriquée, mais une victoire tout de même face à une équipe francilienne que l'on peut aisément qualifier de plus grosse déception de ce début de championnat.
Mais alors que c'est-il passé à Roanne? Quelle potion magique concoctée par le gourou en chef Didier Ouali a donc pu transcender à ce point les joueurs dela Loire ? La réponse ne vient pas de l'infirmerie mais plutot du portefeuille. Le président Vizier s'est offert deux joueurs du pacifique. Des pacifistes? (elle était facile!) non, non, des joueurs du pacifique taillés dans le rock et capables apparemment à eux seuls de modifier le cours de l'histoire de notre élite 2. Deux guerriers venus à grand renfort d'Euros sonnant et trébuchants offrir leurs compétences rugbystiques dans ce coin gelé de notre beau pays. Car, soyons-en sur, en plus du bonnet et de l'écharpe, l'investissement réalisé pour faire venir ces deux là ne se résume pas à un pot de Nutella.
Alors bon, c'est plutot bien, me direz-vous. Toi, mon cher Damo, chantre du professionnalisme, apôtre du progrès, tu devrais applaudir des deux mains cette initiative brillante, cet investissement gagnant, cette plongée dans le monde du rugby business. Et bien non, aujourd'hui ça ne passe pas. Cette recette des îles me reste en travers de la gorge, je ne peux me résoudre à digérer ce ragoût pacifique concocté par nos amis Roannais!
Certes, Roanne a été un grand du rugby français, le club fait partie du patrimoine treiziste: club fondateur de la ligue de 34, champion en 39, 47, 48, vainqueur de la coupe en 38, 61, 62 . Mais que reste-t-il de Roanne aujourd'hui? Une bande de mercenaires encadrant quelques pauvres joueurs du cru recrutés car ils passaient un peu trop près du stade Malleval. Pas de public, pas de structures, un entraîneur habitant en région parisienne; mais surtout pas de junior, pas d'école de rugby et pas de projets...
Alors je suis triste pour Roanne et je me dis qu'un petit calcul rapide s'impose. Un entraîneur renommé + deux joueurs du pacifique+ quelques mercenaires catalans ou audois, ça doit bien faire assez d'argent pour payer deux éducateurs à plein temps! Quitte à ne pas avoir de public ni de résultats, changez la donne messieurs, investissez dans le futur.
Alors j'oublie Roanne et je me mets à rêver. Puisque nous semblons largués par le sport Business, abandonnons tout! Cessons de payer nos joueurs et alignons le dimanche des bandes de fiers villageoisvenus pour se faire offrir une mousse bien fraiche. Le public, nous n'en avons pas, il ne risque pas de partir. Les sponsors, nous n'en avons pas (ou si peu), ils ne nous manqueront pas beaucoup. Le budget cumulé dela LER est quelque chose comme 5 M€. Si on laisse 1 M€ aux clubs pour payer leurs frais et à 40 000€ annuel par éducateur, cela permet, rien que pour la LER , de financer ....100 emplois! Relayé par les médias et en surfant sur la vague des mécontents du sport dollarisé, l'impact est assuré!
Alors messieurs les présidents, je vous en conjure, fermez les tirroirs caisses. Après avoir porté au firmament le rugby professionnel, les treizistes viennent de réinventer l'amateurisme!
Mais alors que c'est-il passé à Roanne? Quelle potion magique concoctée par le gourou en chef Didier Ouali a donc pu transcender à ce point les joueurs de
Alors bon, c'est plutot bien, me direz-vous. Toi, mon cher Damo, chantre du professionnalisme, apôtre du progrès, tu devrais applaudir des deux mains cette initiative brillante, cet investissement gagnant, cette plongée dans le monde du rugby business. Et bien non, aujourd'hui ça ne passe pas. Cette recette des îles me reste en travers de la gorge, je ne peux me résoudre à digérer ce ragoût pacifique concocté par nos amis Roannais!
Certes, Roanne a été un grand du rugby français, le club fait partie du patrimoine treiziste: club fondateur de la ligue de 34, champion en 39, 47, 48, vainqueur de la coupe en 38, 61, 62 . Mais que reste-t-il de Roanne aujourd'hui? Une bande de mercenaires encadrant quelques pauvres joueurs du cru recrutés car ils passaient un peu trop près du stade Malleval. Pas de public, pas de structures, un entraîneur habitant en région parisienne; mais surtout pas de junior, pas d'école de rugby et pas de projets...
Alors je suis triste pour Roanne et je me dis qu'un petit calcul rapide s'impose. Un entraîneur renommé + deux joueurs du pacifique+ quelques mercenaires catalans ou audois, ça doit bien faire assez d'argent pour payer deux éducateurs à plein temps! Quitte à ne pas avoir de public ni de résultats, changez la donne messieurs, investissez dans le futur.
Alors j'oublie Roanne et je me mets à rêver. Puisque nous semblons largués par le sport Business, abandonnons tout! Cessons de payer nos joueurs et alignons le dimanche des bandes de fiers villageoisvenus pour se faire offrir une mousse bien fraiche. Le public, nous n'en avons pas, il ne risque pas de partir. Les sponsors, nous n'en avons pas (ou si peu), ils ne nous manqueront pas beaucoup. Le budget cumulé de
Alors messieurs les présidents, je vous en conjure, fermez les tirroirs caisses. Après avoir porté au firmament le rugby professionnel, les treizistes viennent de réinventer l'amateurisme!
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